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poesie

  • BOUTIQUE : VENTE DES RECUEILS ECRITS PAR SOYAM


    http://stores.lulu.com/soyam
     
    ...DEVINEZ LE TITRE...
     
    L'élégance et la richesse
    Ont permis à un homme de trouver la noblesse.
    La passion et le désir
    Lui ont révélé un sulfureux avenir...
    Personne ne pouvait lui résister,
    Il s'était bâtit tout un univers,
    Un château en verre,
    Un jardin surélevé,
    Une piscine pour s'y noyer,
     
    Un donjon pour guetter...
    Surveiller la seule et unique beauté,
    La lumière qui tenait sa vie en éveil.
     
    Ce personnage ne pouvait cependant éviter une destinée tragique,
    Il avait tellement accumulé de merveilles,
    Seul l'amour le rendait encore nostalgique...
    Quand il fut s'y proche qu'il put la toucher,
    Tel un enfant, il perdit ses moyens
    Tous ses membres étaient comme paralysés,
    Pour surmonter ses craintes il s'abreuvait de vin,
     
    Pas un jour, il ne cessait de la courtiser
    Elle, était déjà conquise et épouse,
    Elle, n'avait jamais été réellement jalouse,
    Elle, l'avait même autrefois renié...
     
    Mais il la désirait tant ; il était s'y obstiné
    Qu'il ne vit pas son désintéressement...
    Elle avait fini de le consommer...
    Il ne faisait plus partie de son passe-temps...
     
    Lui, consumé, ne pouvait accepter,
    Il s'accrochait à son vieux frère...
    Il avait l'espoir comme il l'avait connu à la guerre...
     
    Son dernier souffle fut pour sa présumée fiancée...
     
     
    23/05/2013
     
    Gasby le magnifique
     
    -----------------------------------------------------
     
    Un nouveau recueil en cours ... un peu plus sombre...
      
     
    Une table renversée contre un fauteuil,
    Un vieux vinyle brisé en morceaux,
    Une odeur pustulante à faire tourner de l’œil
    Des livres posés sur le sol sont en lambeau,
     
    Le cadre de son enfant, jadis son préféré,
    Est plaqué face contre le mur crasseux,
    Pas un mot, aucune lettre pour expliquer
    Cet inquiétant désordre, ce qui est fâcheux…
     
    L’inspecteur, une main posée sur son menton,
    Examine minutieusement un agenda ouvert.
    Aucune trace de vie dans cet univers,
    Aucun nouveau détail pour élucider la disparition
    De toute une famille maussade et rachitique
     
    L’inspecteur fait tourner un disque,
    Un son parasitaire se mêle à la musique,
    Une voix étrange sermonne et dicte
    Le présent et le futur probable.
    La voix est peu aimable,
    Voir intégralement malsaine,
    Un étrange pressentiment se draine
    Une porte claque soudainement,
    Apparaît la silhouette d’un enfant,
    L’inspecteur souhaite l’approcher,
    Mais cet alors qu’un lustre se détache du plafond
    Il n’a pas le temps de reculer,
    Qu’il est déjà dans les tréfonds.
     
    15/11/12
     
    --------------------------- L'OPERA ET SA BALERINE
     
    Une ballerine fragile, douce et jolie
    S’acharne à trouver la perfection
    Son bras frôle l’ombre de ses illusions,
    Son regard capte la mélancolie
    Sa bouche asséchée de désires
    Embrasse une seule ligne de mire,
    Celle d’un avenir contrôlé
    Elle sent le premier rôle la gagner
    Sa jambe souple s’aligne à son bras
    Elle s’immobilise délicatement
    Son admirateur est encore mécontent
    Cela lui pose beaucoup de tracas
     
    Elle est à cran
    Lui, en demande pour son argent
     
    Dans son lit, elle dort mal
    Elle rêve d’un démon bestial
    Emplumé, noir, sauvage
    Elle sent cette rage
     
    Elle déchiquette sa peau
    Sans le savoir, elle vire…
    La folie est son bourreau
    Le démon son navire…
     
    Elle danse dans son opéra
    La ballerine vit sa représentation
    Elle est en harmonie avec son démon
    Elle est en émois
    Devant ces applaudissements,
    Elle a enfin de nouvelles ailes
    Elle plane dans un réel
    Où la mélodie pénètre ses mouvements
     
    La ballerine s’élève vers la perfection,
    Elle chute dans un rêve éternel
    Elle est enfin belle,
     
    La ballerine, folle de sa création…
     
    25/02/2011
       
    --------------------------- AVEUGLE
     
     
     
    Un pied se cogne contre un obstacle,
    Une main tremblante se tend
    Et s’accroche à un nouvel oracle…
    Il l’aide à affronter l’environnement,
    Hostile pour un non-voyant,
    Une énigme entière pour chacun
    Nous sommes tous dans ce même train,
    Et nous avançons tous différemment...
     
    Revenons vers cet homme solitaire,
    Assis sur un banc, le regard posé
    Il attend et espère
    Connaître les ombres distillées
    Suivant les lumières de la journée…
    A tâtons, il cherche son bâton
    Il se lève avec facilité
    Et épluche les moindres sons
    Chaque jour il brave l’inconnu
    Et ce depuis le début…
     
    Toujours une main en avant
    Pour caresser au mieux la liberté,
    L’aveugle sourit aux passants,
    Il est en paix…
     
    27/05/2011
       
    --------------------------- SANS TITRE
     
    Une maison abandonnée dans une prairie,
    Un courant d’air dans chaque pièce,
    Des bruits de pas étouffés par la pluie
    Et un bébé qui pleure sans cesse…
     
    Le père accourt avec maladresse
    Il tente d’apaiser son unique fils
    Il se précipite et glisse
    Sa mâchoire se heurte contre une chaise,
    Quand il se relève l’enfant rugit
    La peur et la douleur se font face 
     
    Une menace plane comme une trace
    Imperceptible et pourtant elle gît
    Un instant l’homme se contrôle
    La tension semble se dissiper
     
    Tic.. Tac … un bruit de taule
    Des casseroles qui lévitent en danger 
    Un cœur qui peine à battre
     
    Un tas de vêtements sur le parquet
    Un bras raide et une montre en arrêt
     
    06/01/2011
            
     
    --------------------------- INJUSTICE
     
     
     
    La pluie recouvre les dernières preuves
    La boue glisse comme une peau neuve
    Sur un terrain extrêmement friable…
    Il devient alors impraticable
     
    Pourtant, plus tôt
    Un assassin est venu dans ces lieux
    Animé par un désir douteux…
    Sans un mot,
    Il s’était assis devant la rivière,
    Il fixa les arbres, le temps,
    Il sourit étrangement..
     
    Il prit une pierre
    En jeta une par-dessus son épaule
    Se retourna vers le gamin,
    Qui l’avait suivi en chemin
    Puis, il changea de rôle
     
    Il accorda son sourire à son humeur
    L’enfant vit alors avec terreur
    Un être immonde sans conscience,
    Il sentit se dérober son innocence,
    Puis une main le poussa...
     
    L’homme le laissa.
     
    24/02/2011
     
    --------------------------- LES LARMES DES PLAINTIFS
     
    L'eau qui avait été bleue et si pure
    Orne dorénavant une pellicule noire
    Boueuse, qui au fur et à mesure
    Envahit les derniers territoires,
    Autrefois berceaux des rêves paradisiaques.
    L'homme camoufle et maquille ses déboires
    Le mascara devenu le poison de sa gloire
    Le mène vers un monde démoniaque,
    Sans cesse mis à l'épreuve.
    Les conséquences sont irrémédiables
    Pour un environnement friable,
    Incapable de se refaire une peau neuve !

    L'inconscience brille trop,
    Une poignée d'hommes tyrannisent les idéaux,
    A la conquête d'un pouvoir monnayable,
    Bronzant sur des plages de sable
    Peu à peu souillées par leur passion commune,
    Une collection de chiffres à profusion.
    L'irrespect de la vie bouscule l'horizon,
    Une main se glisse dans une urne,
    Un événement d'une violence cruel
    Gâte les habitations au hasard,
    La course au contrôle paraît irréel...
    La tolérance se fait rare
    La survie est alors acclamée
    La soif d'exister en est la clé,
    La réponse à un gaspillage abusif,

    Coule en abondance les larmes des plaintifs...

    23/07/10
          
    --------------------------- LES LAMENTATIONS DE LA CHAMBRE 666
     

    Une allumette se consume
    Une assiette sale repose sur le chevet
    Un fantôme se promène muet
    Tout en raclant le bitume.
    Il se dirige dans une seule direction,
    Se penche brusquement sur un lit miteux
    Le mouroir du prochain défunt soucieux
    D'être impuissant à toute action

    Aveugle dès la naissance,
    Bossu par une hérédité génétique
    Sourd suite à une destin tragique,
    Sa vie est synonyme d'impuissance...
    Pourtant, il dort paisiblement
    Dans les méandres de ses pensées
    Un souffle glacial s'est imposé
    L'air devient irrespirable, pesant

    Une ombre se dessine et s'élargit
    La lumière ainsi, fuit
    Un hymne à la mort s'entend
    Un miroir se brise violemment
    La chambre six six six
    Appelle une âme errante
    Une destructrice des plus menaçantes

    L'homme se réveille et tend un crucifix
    Un cri puissant fend l'air
    Une seconde de plus, c'était sa perte
    Ses lamentations sont encore ouvertes !

    21/07/10
    Dédié à Stephen King ^^
      
    ---------------------------  ANGE MORTUAIRE
       
    La nuit avale les ombres du paysage
    La brume dissimule les âmes vagabondes...
    Le cimetière devient un mirage
    Où s'élève d'étranges ondes
    Une aura au loin frôle un buisson
    Et provoque une envolée de pigeons
    La lune adoucit les peurs redoutées,
    Les vérités cachées par les années écoulées
    Puis un son glaçant retentit
    Un frisson jaillit,
    Un cri lointain émerge de nulle part
    Une odeur amère se pare
    Acre, puante... elle émane de la terre
    Et rampe vers les âmes chères,
    Apeurées, victimes et innocentes
    La sueur perle sur cette lente attente
    Ce lieu devient peu à peu trop calme...
     
    Soudain, au loin, une élégante dame
    Elle chantonne dans une langue ancienne
    Elle captive l'attention terrienne
    Sa robe blanche glisse sur le sol
    Ses yeux fixent ce ciel d'un noir infini
    Un rire strident s'échappe de cette folle
    Une main alors perse sa tombe bénie
     
    Maintes mains pointent à l'horizon
    Maintes formes s'agenouillent à l'unisson.
     
    20/07/10
      
    --------------------------- QUE TOUT DELAISSE
      
    Laisse-moi cette compresse
    Presse-la encore, Déesse...
    Les enfers naissent de tes caresses
    Oh ma maitresse, tu me délaisses
     
    Je fabule et te supplie
    Retourne toi, contemple ton bel-ami
    La cicatrice, difficilement, se lice
    L'infection gravite et s'immisce
    Je suis un misérable en peine
    Je suis la souffrance vaine
     
    Oh ma Déesse, je tresse
    Une messe pour te convier à Grèce
    Oh ma maitresse, que tous acclament
    Tu caches une lame
    Sous tes jupons frivoles
    Et chuchote des vers amers,
    Des affabulations en fer,
    Et ensuite, tu t'envoles...
    Nous restons l'esprit enchainé
    Par tes merveilleuses grâces
    Mais pourtant nous sommes lasses
    Désemparés, attristés, menottés
     
    Oh maitresse, je décompresse
    Oh Déesse, je te délaisse
    Lentement, irrévocablement
    J'essaye d'oublier nos doux instants
    J'essaye de prendre un nouveau virage
    Cela sera bien plus sage
     
    29/06/10

  • POEMES REVENDICATEURS

     

    Un vieillard des temps modernes,
    La langue pendante, le regard vitreux
    La main droite tremblante...
    Absorbé par sa vie terne,
    Il réalise qu'il n'a pas combattu
    A l'époque où tout se réformait
    Où les lois façonnaient une gigantesque crue

    Pourquoi s'était-il tut ?
    Sa jeunesse perdue, enclavée
    Il se sentait déjà exclu de la société

    Un bureau bancal et une chaise en bois
    Un stylo rouge et des lunettes épaisses
    A son cou, une petite croix
    Priez pour nous et allons à la messe
    Car le foi fait vivre plus longtemps
    Écoutez ces chants et d'un pas lent
    Entrez dans la dernière ligne droite,
    une douce fin vous attend...

    Hommes de Gauche et de Droite
    Voici vos futurs enfants,
    Voici un mirage puant !

     

    16/06/10

     

    --------------------------- UN EMPIRE EN RÉCESSION

     

    L'histoire est notre guide, notre sagesse
    Notre perte sera notre maîtresse...
     
    Notre société est bafouillée par des mendiants
    qui ont une soif permanente de la luxure
     
    Que sont devenus nos gouvernants ?
    Ils reconstruisent un monde avec des murs
    où les lois nous rendent encore plus esclave
     
    Nos épaules basses, l'air grave
    On désillusionne, et certains prient
    Pour que nos enfants sachent encore rêver,
    Mais l'instruction risque d'être bannie
     
    Vous, Hommes d'intelligence et d'idées
    Vous nous gouvernez par intérêt,
    Vous oubliez le respect face à votre fourmilière
    La cour anéantie est dont toujours ici et notre mégère...
     
    vous les assassins, nos huissiers !
    Vous laissez assombrir nos destins
    Et profitez du moment opportun
    Pour vous retirer de vos responsabilités
    Avant même votre mandat achevé.
     
    Il est temps de choisir un de Vos prétendants
    Sera-t-il un homme de parole et de cœur ?
    Il serait pourtant grand temps
    D'y mettre un peu plus de sueur
    Dans vos lois et vos actions
    Car la société est en perte de vitesse
    Ah mais vous le savez...pardon...
    Et votre train de vie est en baisse ?
    Mais non, bien sûr, vous avez nos porte monnaies !
    Que tout ceci est (si) laid...
     
    Vous osez vous nourrir de nos doutes intarissables
    Vous les apaisez quelque fois
    Pour éviter une révolte, on se tait, on est lamentable...
    Et si on vous pointait plus du doigt,
    La tête haute, visant un avenir incertain
    Pourquoi abreuver la récession
    Elle qui se prépare un tragique festin
    Nos âmes seraient-elles aussi comprises dans la Dette ?
     
    Vous, Hommes avares de pouvoir
    Tremblez face à votre savoir
    Qui encore vous allaite.
     
    09/06/10

     

     

     

  • UN SOUFFLE DE POESIE... UN BRIN DE FOLIE !!!

     

    -------------------------------- L'AUBE DE MES RÊVES




    Je me plonge dans ses yeux,
    Ils véhiculent une lueur délicate,
    Une caresse pour mon cœur pirate,
    Contempler ce doux feux
    Berce mes pensées assombries
    Ne me quitte pas, ou je crie !

    Elle, l'aube de mes rêves,
    Qui m'apporte une goutte d'espoir
    Dans un horizon-entonnoir,
    Elle me procure une trêve
    Elle, l'aube perpétuelle,
    Qui terrasse mes duels

    Je prends une route mouvante,
    Une direction nouvelle
    Avec enfin des souvenirs réels
    Je refuse une vie latente...
    Pourquoi t'éloignes-tu
    Toi, la Fleur que j'ai cru
    Pouvoir garder dans mes mains
    Je pourrais t'humer sans fin

    Toi, l'aube de mes rêves,
    Qui m'apporte une goutte d'espoir
    Dans un horizon-entonnoir,
    Elle me procure une trêve
    Elle, l'aube perpétuelle,
    Qui terrasse mes duels

    J'ai peur que tu te flétris
    Je sens ce lien qui nous lie
    Je ne t'arracherai pas à la terre
    Tu m'es bien trop chère !
    Toi, la graine de mes plaisirs
    Tu rayonnes comme un saphir

    Tu es l'aube de mes rêves,
    Qui m'apporte une goutte d'espoir
    Dans un horizon-entonnoir,
    Tu me procures une trêve.
    Elle, l'aube perpétuelle,
    Qui terrasse mes duels

    22/06/10
    Dédié à David Hallyday

     

    --------------------------------

     

    Accoudé au lampadaire,

    Visage baissé, pensif

    Il attend l’instant décisif…

     

    Surprit par un courant d’air

    Son regard fixe un nouvel horizon

     

    Me voici attirée par ce bel inconnu,

    Et Comme tous mes autres déchus

    Je désespère encore mais à tâtons

    De devoir y laisser des plumes…

    Son charme défie mon bouclier

    Résister devient tout un métier

    Ma raison déraisonne et fume,

    Brûle d’ardeurs et d’allégresse…

     

    Me voici enfin sortie de la brume :

    J’ai su l’esquiver avec adresse !

     

    03/05/10

     

    -------------------------------- PRÉCIPICE ÉVITÉ

     

     


    La lumière a scintillé si peu de temps,
    Elle a vite vacillé, pour se tarir
    Captivée seulement par des désirs…
    L’asphyxie s’est générée, si rapidement

    Un seul des deux cœurs s’est emballé
    Quand nos chemins se sont croisés…
    S’il avait été moins pressé
    Mes sentiments auraient été moins partagés
    Le doute, la raison, la passion
    Tous s’entrechoquent dans un tournis
    Et ont fini par perdre vie
    La patience a permis de fuir l’union
    D’éviter une nouvelle désillusion

    Le charme avait pourtant opéré
    S’il m’avait un peu plus respectée…

    La lumière s’est penchée sur un seul être
    Et lui permet d’avancer en maître

     

    08/05/2010

     

    -------------------------------- LE TUNNEL ARDENT

     

    Dans la lumière du tunnel
    Une bougie à pile se consume
    Une pluie de plumes
    S’abat sur nos prunelles

    Dans la chaleur ardente
    Des émotions se dissipent…
    Mes mains rampent sur la pente
    Et arrache le script

    Dans ce néant extrêmement moite
    L’électricité des instants partagés
    Commence à se décharger…
    La flamme alors boite

    Dans ce tunnel devenu sombre
    Il ne réside plus d’ombres
    Car la douceur artificielle
    A cesser de projeter des étincelles

    Dans ce noir absolu
    La bougie a fini par s’éteindre
    Il n’y plus rien à craindre
    La souffrance a été moulue.


    08/03/10

     

    -------------------------------- ANIMAL DE COMPAGNIE


    Un regard s’échange
    Une ballade et un verre dans les mains
    Une foule de mots sans fin
    Un baiser étrange

    Nous voici déjà embarqués
    Dans un paradis de câlins…
    Un lieu où l’on se sent bien
    Beaucoup serait tenter de papillonner

    Mais cela ne rime à rien
    C’est une perte de temps
    C’est même frustrant
    De savoir déjà qu’il y a une fin

    On peut facilement se trompée
    Être charmée, et se laisser aller
    Mais quand on ouvre les yeux
    Ça sonne terriblement creux

    On devient un animal de compagnie
    Et voilà un souci...

     

    05/03/2010

     

    --------------------------------

     

    La pluie a recouvert le chemin,
    Il est devenu boueux, infranchissable
    Il a fallu oublier le chagrin,
    Et prendre un sentier insaisissable,
    Caché dans une forêt pleine de broussailles…

    Tout au fond de ce nouveau périple
    J’imaginais me perdre dans ses entrailles
    Et ne plus penser, devenir un disciple
    D’une culture où l’on ne réfléchit pas
    Et puis, on s’ennuie, on reprend vie
    Une autre route apparaissait entre ces amas
    De feuillages, de bruits…

    Le soleil pointait au zénith
    J’ai repris des forces et marché
    Je ne croyais plus aux mythes
    Seul comptait la vérité.


    21/02/2010

     

    --------------------------------

     


    Seule, assise, elle s’apitoie
    Son chagrin la noie…
    Sa main caresse la mer acharnée
    Le crépitement des vagues pourrait la bercer
    Mais elle se refuse à accepter
    Elle ne peut oublier encore
    Elle pense à tort,
    Les nuages au loin s’assombrissent avec une telle rapidité
    Et soudain une larme glisse le long du rivage,
    Un flot de sentiments la submerge
    Son maquillage coule sur son visage
    Elle s’éloigne doucement de la berge

    La nuit s’apprête à revêtir les ombres…
    Une pensée flotte sur cette eau sombre


    14/01/2010

     

    --------------------------------

     

     

    Dans le jardin où je jouais
    Je cueillais des bouquets de fleurs
    Je pleurais quand je tombais,
    Je riais de bon cœur
    Dès que ma sœur grimaçait...

    On se moquait de la vie
    On courait, on sautait...
    On avait la manie
    De se protéger du vent,
    On se cachait sous les buissons
    On imaginait un horizon
    Où l'irréel se mêlait au présent.

    On allait dehors quand il pleuvait,
    On se racontait nos malheurs
    Nos doutes et nos peurs
    Et souvent, on dansait

    Puis la balançoire a été remplacée...
    Un éden définitivement oublié

    06/09/2009

     

    --------------------------------

     

     

    Nos pas alignés sur le sable fin
    Nos sourires partagés ce soir-là
    Je me suis baignée dans un instant paralysant,
    Et pourtant merveilleux à la fois

    Je revois nos empreintes disparaître
    Quand une vague puissante émergea...
    Elle s'approcha et embrassa nos pas,
    Je frissonnai de tout mon être

    Même si nos ombres s'effaçaient
    Si l'électricité de ce court instant...
    Le présent se mêlait au passé..
    Je risquais de tomber dans la paix

    Je m'enhardis de lui poser un baiser,
    De caresser cette passion.
    La mer glacée aimait a me frôler
    Et le vent à s'engouffrer dans mes cheveux.

    Le ciel étoilé nous épiait
    La plage paraissait nous appartenir ;
    Nous étions seuls à la franchir...
    Et je l'encourageais...

    05/09/2009

     

    -------------------------------- ALLONGE SUR DES CADAVRES

     

     

    Je me cramponne à un bras,
    Les herbes sèches chatouillent mes narines,
    Ma respiration s’échine
    Mes yeux se font lourds, mais je combats

    Je ne me souviens de rien,
    Le présent et le passé se sont comme éteints
    Je m’acharne à distinguer les alentours,
    Car je crains les vautours

    Une ambiance étrange envahit mes sens,
    Aucune lumière ne pénètre mes pensées
    Je ne suis pas en paix,
    Je suis dans l’ignorance !

    Je frôle la personne à mes côtés,
    Elle ne réagit toujours pas
    De l’eau s’est collée sur mes doigts
    J’en mets dans ma bouche assoiffée

    Un goût amer de sang infiltre mon être
    Et toujours aucun bruit…
    Mon autre main sent alors une crosse de fusil…
    J’étais parti à la guerre !

    Je crie et ris aux abois,
    Un nouveau cimetière dans un bois

     

    27/05/09

     

    -------------------------------- FRANCHIR LE PAS

     

     

    Elle pensait être une erreur de la nature,
    Une graine qui ne germerait jamais,
    C'est pourquoi toujours elle se taisait
    Elle paraissait triste et si immature

    Son regard d'un noir extrêmement brillant
    Se heurtait aux divagations des gens
    Ces autres dont l'ignorance de la vie les dépassent,
    Elle les regardait et voyait une impasse
    Un fossé se creuser étrangement rapidement
    Elle attendait le bon moment
    Pour aller de l'avant,
    Et traverser ce présent inintéressant...

    Elle allait enfin exister
    Elle ne voulait plus de pitié
    Ses mains arrachèrent les derniers souvenirs
    Accrochés au mur des plaisirs,
    Dans une chambre sans couleur
    Et sans odeur particulière
    DAIA avait alors eu des sueurs
    Par peur des quitter ce lieu de misère
    Et de se retrouver à faire la manche
    Dans les rues sales et moroses de la capital
    Elle partit, il lui était vital
    De prendre sa revanche !

     

    --------------------------------

     

     

    Elle ne savait pas si elle devait espérer
    Elle voulait juste un instant d’attention
    Elle a écouté le ruisseau couler
    Les vagues ricocher sur ses illusions

    Elle ne pouvait pas l’imaginer
    Alors elle s’est baignée
    Dans une mer glaciale
    Dans un vide paradoxal

    Elle a plongé dans les profondeurs
    Elle a croisé des êtres étranges, indifférents
    Elle a cru se noyer par moment
    Elle n’a pas réussi à verser des pleurs
    Elle ne reconnaissait plus rien
    Elle a souhaité chuter d’encore plus bas,
    Mais un étranger a tendu sa main
    Elle s’est imprégnée de sa douce voix

    Les remous de l’océan l’ont propulsée
    Elle a pu respirer à nouveau
    Le vent l’a alors caressée et menée
    Vers les nuages blancs… d’en haut…

    13/12/08

     

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    Des murs défilent à l’horizon
    Des blocs de rocs s’imposent à l’infini
    Et mon regard s’endort ici…
    Je cherche à éviter ces démons,
    Une réalité facile à duper
    J’écoute tranquillement la musique
    Elle berce mes doutes insoupçonnés

    Le besoin de s’évader de tout ce cirque
    Devient une obsession tant désirée…

    Et ce wagon ne cesse de prend de la vitesse,
    Je traverse maintenant une galerie enfumée 
    Je ne vois qu’amertume et tristesse

    Je détourne alors mon visage vers le hublot
    En pensant trouver une lumière…
    Mais le wagon continue de suivre le lit de la rivière,
    Tortueuse et indomptable même d’en haut

    Soudain, le train freine avec férocité
    Certains passagers entrent ou quittent ce lieu…
    Au loin, un homme s’invite à mendier
    Mon regard contemple bizarrement les cieux

     

    30/11/08

     

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    J’ai découvert un picotement étrange
    D’amplitude paradoxalement élevée…
    Ce flux de sentiments se range
    Dans une voie lactée

    Un univers paradisiaque
    Où les étoiles guident nos pas…
    Où les rêves deviennent un état,
    Une réalité démoniaque…

    J’ai voulu toucher l’astre divin,
    Celui qui brille toute la nuit…
    Celui qui illumine les chemins
    Même les plus enfouis…

    Quand cet astre s’est retourné
    J’ai désiré le garder à ma portée…
    Mais il s’est dérobé

    Et la brume m’a enveloppée
    Tous les soirs, je surveille l’horizon
    Mais aucune lumière n’étincelle au loin.


    14/11/08