Une môme, seule, se promenait
Vêtue d’un haillon et d’un sourire désabusé…
Elle avait pris l’habitude de chanter,
Les gens la regardaient et l’écoutaient
La petite rêvait d’un avenir grandiose…

Un rideau énorme d’un rouge saisissant
S’ouvrait et laissait apparaître une chose,
Un être doté d’un timbre de voix bouleversant…

La Môme dû patienter longtemps
Et apprendre à accepter les soucis,
La perte de son grand amant
La solitude générée par sa vie…

Le jour où elle se donna en spectacle,
Elle charma une salle entière de spectateurs…
Comme son existence tenait à un miracle,
Elle eut un succès plein d’honneurs

L’enfant devint une fabuleuse chanteuse
Elle s’acquitta de son instinct de survie
Elle était une vraie meneuse,
La petite Môme des rues de Paris

11/03/08