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  • UN SOUFFLE DE POESIE... UN BRIN DE FOLIE !!!

     

    -------------------------------- L'AUBE DE MES RÊVES




    Je me plonge dans ses yeux,
    Ils véhiculent une lueur délicate,
    Une caresse pour mon cœur pirate,
    Contempler ce doux feux
    Berce mes pensées assombries
    Ne me quitte pas, ou je crie !

    Elle, l'aube de mes rêves,
    Qui m'apporte une goutte d'espoir
    Dans un horizon-entonnoir,
    Elle me procure une trêve
    Elle, l'aube perpétuelle,
    Qui terrasse mes duels

    Je prends une route mouvante,
    Une direction nouvelle
    Avec enfin des souvenirs réels
    Je refuse une vie latente...
    Pourquoi t'éloignes-tu
    Toi, la Fleur que j'ai cru
    Pouvoir garder dans mes mains
    Je pourrais t'humer sans fin

    Toi, l'aube de mes rêves,
    Qui m'apporte une goutte d'espoir
    Dans un horizon-entonnoir,
    Elle me procure une trêve
    Elle, l'aube perpétuelle,
    Qui terrasse mes duels

    J'ai peur que tu te flétris
    Je sens ce lien qui nous lie
    Je ne t'arracherai pas à la terre
    Tu m'es bien trop chère !
    Toi, la graine de mes plaisirs
    Tu rayonnes comme un saphir

    Tu es l'aube de mes rêves,
    Qui m'apporte une goutte d'espoir
    Dans un horizon-entonnoir,
    Tu me procures une trêve.
    Elle, l'aube perpétuelle,
    Qui terrasse mes duels

    22/06/10
    Dédié à David Hallyday

     

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    Accoudé au lampadaire,

    Visage baissé, pensif

    Il attend l’instant décisif…

     

    Surprit par un courant d’air

    Son regard fixe un nouvel horizon

     

    Me voici attirée par ce bel inconnu,

    Et Comme tous mes autres déchus

    Je désespère encore mais à tâtons

    De devoir y laisser des plumes…

    Son charme défie mon bouclier

    Résister devient tout un métier

    Ma raison déraisonne et fume,

    Brûle d’ardeurs et d’allégresse…

     

    Me voici enfin sortie de la brume :

    J’ai su l’esquiver avec adresse !

     

    03/05/10

     

    -------------------------------- PRÉCIPICE ÉVITÉ

     

     


    La lumière a scintillé si peu de temps,
    Elle a vite vacillé, pour se tarir
    Captivée seulement par des désirs…
    L’asphyxie s’est générée, si rapidement

    Un seul des deux cœurs s’est emballé
    Quand nos chemins se sont croisés…
    S’il avait été moins pressé
    Mes sentiments auraient été moins partagés
    Le doute, la raison, la passion
    Tous s’entrechoquent dans un tournis
    Et ont fini par perdre vie
    La patience a permis de fuir l’union
    D’éviter une nouvelle désillusion

    Le charme avait pourtant opéré
    S’il m’avait un peu plus respectée…

    La lumière s’est penchée sur un seul être
    Et lui permet d’avancer en maître

     

    08/05/2010

     

    -------------------------------- LE TUNNEL ARDENT

     

    Dans la lumière du tunnel
    Une bougie à pile se consume
    Une pluie de plumes
    S’abat sur nos prunelles

    Dans la chaleur ardente
    Des émotions se dissipent…
    Mes mains rampent sur la pente
    Et arrache le script

    Dans ce néant extrêmement moite
    L’électricité des instants partagés
    Commence à se décharger…
    La flamme alors boite

    Dans ce tunnel devenu sombre
    Il ne réside plus d’ombres
    Car la douceur artificielle
    A cesser de projeter des étincelles

    Dans ce noir absolu
    La bougie a fini par s’éteindre
    Il n’y plus rien à craindre
    La souffrance a été moulue.


    08/03/10

     

    -------------------------------- ANIMAL DE COMPAGNIE


    Un regard s’échange
    Une ballade et un verre dans les mains
    Une foule de mots sans fin
    Un baiser étrange

    Nous voici déjà embarqués
    Dans un paradis de câlins…
    Un lieu où l’on se sent bien
    Beaucoup serait tenter de papillonner

    Mais cela ne rime à rien
    C’est une perte de temps
    C’est même frustrant
    De savoir déjà qu’il y a une fin

    On peut facilement se trompée
    Être charmée, et se laisser aller
    Mais quand on ouvre les yeux
    Ça sonne terriblement creux

    On devient un animal de compagnie
    Et voilà un souci...

     

    05/03/2010

     

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    La pluie a recouvert le chemin,
    Il est devenu boueux, infranchissable
    Il a fallu oublier le chagrin,
    Et prendre un sentier insaisissable,
    Caché dans une forêt pleine de broussailles…

    Tout au fond de ce nouveau périple
    J’imaginais me perdre dans ses entrailles
    Et ne plus penser, devenir un disciple
    D’une culture où l’on ne réfléchit pas
    Et puis, on s’ennuie, on reprend vie
    Une autre route apparaissait entre ces amas
    De feuillages, de bruits…

    Le soleil pointait au zénith
    J’ai repris des forces et marché
    Je ne croyais plus aux mythes
    Seul comptait la vérité.


    21/02/2010

     

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    Seule, assise, elle s’apitoie
    Son chagrin la noie…
    Sa main caresse la mer acharnée
    Le crépitement des vagues pourrait la bercer
    Mais elle se refuse à accepter
    Elle ne peut oublier encore
    Elle pense à tort,
    Les nuages au loin s’assombrissent avec une telle rapidité
    Et soudain une larme glisse le long du rivage,
    Un flot de sentiments la submerge
    Son maquillage coule sur son visage
    Elle s’éloigne doucement de la berge

    La nuit s’apprête à revêtir les ombres…
    Une pensée flotte sur cette eau sombre


    14/01/2010

     

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    Dans le jardin où je jouais
    Je cueillais des bouquets de fleurs
    Je pleurais quand je tombais,
    Je riais de bon cœur
    Dès que ma sœur grimaçait...

    On se moquait de la vie
    On courait, on sautait...
    On avait la manie
    De se protéger du vent,
    On se cachait sous les buissons
    On imaginait un horizon
    Où l'irréel se mêlait au présent.

    On allait dehors quand il pleuvait,
    On se racontait nos malheurs
    Nos doutes et nos peurs
    Et souvent, on dansait

    Puis la balançoire a été remplacée...
    Un éden définitivement oublié

    06/09/2009

     

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    Nos pas alignés sur le sable fin
    Nos sourires partagés ce soir-là
    Je me suis baignée dans un instant paralysant,
    Et pourtant merveilleux à la fois

    Je revois nos empreintes disparaître
    Quand une vague puissante émergea...
    Elle s'approcha et embrassa nos pas,
    Je frissonnai de tout mon être

    Même si nos ombres s'effaçaient
    Si l'électricité de ce court instant...
    Le présent se mêlait au passé..
    Je risquais de tomber dans la paix

    Je m'enhardis de lui poser un baiser,
    De caresser cette passion.
    La mer glacée aimait a me frôler
    Et le vent à s'engouffrer dans mes cheveux.

    Le ciel étoilé nous épiait
    La plage paraissait nous appartenir ;
    Nous étions seuls à la franchir...
    Et je l'encourageais...

    05/09/2009

     

    -------------------------------- ALLONGE SUR DES CADAVRES

     

     

    Je me cramponne à un bras,
    Les herbes sèches chatouillent mes narines,
    Ma respiration s’échine
    Mes yeux se font lourds, mais je combats

    Je ne me souviens de rien,
    Le présent et le passé se sont comme éteints
    Je m’acharne à distinguer les alentours,
    Car je crains les vautours

    Une ambiance étrange envahit mes sens,
    Aucune lumière ne pénètre mes pensées
    Je ne suis pas en paix,
    Je suis dans l’ignorance !

    Je frôle la personne à mes côtés,
    Elle ne réagit toujours pas
    De l’eau s’est collée sur mes doigts
    J’en mets dans ma bouche assoiffée

    Un goût amer de sang infiltre mon être
    Et toujours aucun bruit…
    Mon autre main sent alors une crosse de fusil…
    J’étais parti à la guerre !

    Je crie et ris aux abois,
    Un nouveau cimetière dans un bois

     

    27/05/09

     

    -------------------------------- FRANCHIR LE PAS

     

     

    Elle pensait être une erreur de la nature,
    Une graine qui ne germerait jamais,
    C'est pourquoi toujours elle se taisait
    Elle paraissait triste et si immature

    Son regard d'un noir extrêmement brillant
    Se heurtait aux divagations des gens
    Ces autres dont l'ignorance de la vie les dépassent,
    Elle les regardait et voyait une impasse
    Un fossé se creuser étrangement rapidement
    Elle attendait le bon moment
    Pour aller de l'avant,
    Et traverser ce présent inintéressant...

    Elle allait enfin exister
    Elle ne voulait plus de pitié
    Ses mains arrachèrent les derniers souvenirs
    Accrochés au mur des plaisirs,
    Dans une chambre sans couleur
    Et sans odeur particulière
    DAIA avait alors eu des sueurs
    Par peur des quitter ce lieu de misère
    Et de se retrouver à faire la manche
    Dans les rues sales et moroses de la capital
    Elle partit, il lui était vital
    De prendre sa revanche !

     

    --------------------------------

     

     

    Elle ne savait pas si elle devait espérer
    Elle voulait juste un instant d’attention
    Elle a écouté le ruisseau couler
    Les vagues ricocher sur ses illusions

    Elle ne pouvait pas l’imaginer
    Alors elle s’est baignée
    Dans une mer glaciale
    Dans un vide paradoxal

    Elle a plongé dans les profondeurs
    Elle a croisé des êtres étranges, indifférents
    Elle a cru se noyer par moment
    Elle n’a pas réussi à verser des pleurs
    Elle ne reconnaissait plus rien
    Elle a souhaité chuter d’encore plus bas,
    Mais un étranger a tendu sa main
    Elle s’est imprégnée de sa douce voix

    Les remous de l’océan l’ont propulsée
    Elle a pu respirer à nouveau
    Le vent l’a alors caressée et menée
    Vers les nuages blancs… d’en haut…

    13/12/08

     

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    Des murs défilent à l’horizon
    Des blocs de rocs s’imposent à l’infini
    Et mon regard s’endort ici…
    Je cherche à éviter ces démons,
    Une réalité facile à duper
    J’écoute tranquillement la musique
    Elle berce mes doutes insoupçonnés

    Le besoin de s’évader de tout ce cirque
    Devient une obsession tant désirée…

    Et ce wagon ne cesse de prend de la vitesse,
    Je traverse maintenant une galerie enfumée 
    Je ne vois qu’amertume et tristesse

    Je détourne alors mon visage vers le hublot
    En pensant trouver une lumière…
    Mais le wagon continue de suivre le lit de la rivière,
    Tortueuse et indomptable même d’en haut

    Soudain, le train freine avec férocité
    Certains passagers entrent ou quittent ce lieu…
    Au loin, un homme s’invite à mendier
    Mon regard contemple bizarrement les cieux

     

    30/11/08

     

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    J’ai découvert un picotement étrange
    D’amplitude paradoxalement élevée…
    Ce flux de sentiments se range
    Dans une voie lactée

    Un univers paradisiaque
    Où les étoiles guident nos pas…
    Où les rêves deviennent un état,
    Une réalité démoniaque…

    J’ai voulu toucher l’astre divin,
    Celui qui brille toute la nuit…
    Celui qui illumine les chemins
    Même les plus enfouis…

    Quand cet astre s’est retourné
    J’ai désiré le garder à ma portée…
    Mais il s’est dérobé

    Et la brume m’a enveloppée
    Tous les soirs, je surveille l’horizon
    Mais aucune lumière n’étincelle au loin.


    14/11/08