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  • BOUTIQUE : VENTE DES RECUEILS ECRITS PAR SOYAM


    http://stores.lulu.com/soyam
     
    ...DEVINEZ LE TITRE...
     
    L'élégance et la richesse
    Ont permis à un homme de trouver la noblesse.
    La passion et le désir
    Lui ont révélé un sulfureux avenir...
    Personne ne pouvait lui résister,
    Il s'était bâtit tout un univers,
    Un château en verre,
    Un jardin surélevé,
    Une piscine pour s'y noyer,
     
    Un donjon pour guetter...
    Surveiller la seule et unique beauté,
    La lumière qui tenait sa vie en éveil.
     
    Ce personnage ne pouvait cependant éviter une destinée tragique,
    Il avait tellement accumulé de merveilles,
    Seul l'amour le rendait encore nostalgique...
    Quand il fut s'y proche qu'il put la toucher,
    Tel un enfant, il perdit ses moyens
    Tous ses membres étaient comme paralysés,
    Pour surmonter ses craintes il s'abreuvait de vin,
     
    Pas un jour, il ne cessait de la courtiser
    Elle, était déjà conquise et épouse,
    Elle, n'avait jamais été réellement jalouse,
    Elle, l'avait même autrefois renié...
     
    Mais il la désirait tant ; il était s'y obstiné
    Qu'il ne vit pas son désintéressement...
    Elle avait fini de le consommer...
    Il ne faisait plus partie de son passe-temps...
     
    Lui, consumé, ne pouvait accepter,
    Il s'accrochait à son vieux frère...
    Il avait l'espoir comme il l'avait connu à la guerre...
     
    Son dernier souffle fut pour sa présumée fiancée...
     
     
    23/05/2013
     
    Gasby le magnifique
     
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    Un nouveau recueil en cours ... un peu plus sombre...
      
     
    Une table renversée contre un fauteuil,
    Un vieux vinyle brisé en morceaux,
    Une odeur pustulante à faire tourner de l’œil
    Des livres posés sur le sol sont en lambeau,
     
    Le cadre de son enfant, jadis son préféré,
    Est plaqué face contre le mur crasseux,
    Pas un mot, aucune lettre pour expliquer
    Cet inquiétant désordre, ce qui est fâcheux…
     
    L’inspecteur, une main posée sur son menton,
    Examine minutieusement un agenda ouvert.
    Aucune trace de vie dans cet univers,
    Aucun nouveau détail pour élucider la disparition
    De toute une famille maussade et rachitique
     
    L’inspecteur fait tourner un disque,
    Un son parasitaire se mêle à la musique,
    Une voix étrange sermonne et dicte
    Le présent et le futur probable.
    La voix est peu aimable,
    Voir intégralement malsaine,
    Un étrange pressentiment se draine
    Une porte claque soudainement,
    Apparaît la silhouette d’un enfant,
    L’inspecteur souhaite l’approcher,
    Mais cet alors qu’un lustre se détache du plafond
    Il n’a pas le temps de reculer,
    Qu’il est déjà dans les tréfonds.
     
    15/11/12
     
    --------------------------- L'OPERA ET SA BALERINE
     
    Une ballerine fragile, douce et jolie
    S’acharne à trouver la perfection
    Son bras frôle l’ombre de ses illusions,
    Son regard capte la mélancolie
    Sa bouche asséchée de désires
    Embrasse une seule ligne de mire,
    Celle d’un avenir contrôlé
    Elle sent le premier rôle la gagner
    Sa jambe souple s’aligne à son bras
    Elle s’immobilise délicatement
    Son admirateur est encore mécontent
    Cela lui pose beaucoup de tracas
     
    Elle est à cran
    Lui, en demande pour son argent
     
    Dans son lit, elle dort mal
    Elle rêve d’un démon bestial
    Emplumé, noir, sauvage
    Elle sent cette rage
     
    Elle déchiquette sa peau
    Sans le savoir, elle vire…
    La folie est son bourreau
    Le démon son navire…
     
    Elle danse dans son opéra
    La ballerine vit sa représentation
    Elle est en harmonie avec son démon
    Elle est en émois
    Devant ces applaudissements,
    Elle a enfin de nouvelles ailes
    Elle plane dans un réel
    Où la mélodie pénètre ses mouvements
     
    La ballerine s’élève vers la perfection,
    Elle chute dans un rêve éternel
    Elle est enfin belle,
     
    La ballerine, folle de sa création…
     
    25/02/2011
       
    --------------------------- AVEUGLE
     
     
     
    Un pied se cogne contre un obstacle,
    Une main tremblante se tend
    Et s’accroche à un nouvel oracle…
    Il l’aide à affronter l’environnement,
    Hostile pour un non-voyant,
    Une énigme entière pour chacun
    Nous sommes tous dans ce même train,
    Et nous avançons tous différemment...
     
    Revenons vers cet homme solitaire,
    Assis sur un banc, le regard posé
    Il attend et espère
    Connaître les ombres distillées
    Suivant les lumières de la journée…
    A tâtons, il cherche son bâton
    Il se lève avec facilité
    Et épluche les moindres sons
    Chaque jour il brave l’inconnu
    Et ce depuis le début…
     
    Toujours une main en avant
    Pour caresser au mieux la liberté,
    L’aveugle sourit aux passants,
    Il est en paix…
     
    27/05/2011
       
    --------------------------- SANS TITRE
     
    Une maison abandonnée dans une prairie,
    Un courant d’air dans chaque pièce,
    Des bruits de pas étouffés par la pluie
    Et un bébé qui pleure sans cesse…
     
    Le père accourt avec maladresse
    Il tente d’apaiser son unique fils
    Il se précipite et glisse
    Sa mâchoire se heurte contre une chaise,
    Quand il se relève l’enfant rugit
    La peur et la douleur se font face 
     
    Une menace plane comme une trace
    Imperceptible et pourtant elle gît
    Un instant l’homme se contrôle
    La tension semble se dissiper
     
    Tic.. Tac … un bruit de taule
    Des casseroles qui lévitent en danger 
    Un cœur qui peine à battre
     
    Un tas de vêtements sur le parquet
    Un bras raide et une montre en arrêt
     
    06/01/2011
            
     
    --------------------------- INJUSTICE
     
     
     
    La pluie recouvre les dernières preuves
    La boue glisse comme une peau neuve
    Sur un terrain extrêmement friable…
    Il devient alors impraticable
     
    Pourtant, plus tôt
    Un assassin est venu dans ces lieux
    Animé par un désir douteux…
    Sans un mot,
    Il s’était assis devant la rivière,
    Il fixa les arbres, le temps,
    Il sourit étrangement..
     
    Il prit une pierre
    En jeta une par-dessus son épaule
    Se retourna vers le gamin,
    Qui l’avait suivi en chemin
    Puis, il changea de rôle
     
    Il accorda son sourire à son humeur
    L’enfant vit alors avec terreur
    Un être immonde sans conscience,
    Il sentit se dérober son innocence,
    Puis une main le poussa...
     
    L’homme le laissa.
     
    24/02/2011
     
    --------------------------- LES LARMES DES PLAINTIFS
     
    L'eau qui avait été bleue et si pure
    Orne dorénavant une pellicule noire
    Boueuse, qui au fur et à mesure
    Envahit les derniers territoires,
    Autrefois berceaux des rêves paradisiaques.
    L'homme camoufle et maquille ses déboires
    Le mascara devenu le poison de sa gloire
    Le mène vers un monde démoniaque,
    Sans cesse mis à l'épreuve.
    Les conséquences sont irrémédiables
    Pour un environnement friable,
    Incapable de se refaire une peau neuve !

    L'inconscience brille trop,
    Une poignée d'hommes tyrannisent les idéaux,
    A la conquête d'un pouvoir monnayable,
    Bronzant sur des plages de sable
    Peu à peu souillées par leur passion commune,
    Une collection de chiffres à profusion.
    L'irrespect de la vie bouscule l'horizon,
    Une main se glisse dans une urne,
    Un événement d'une violence cruel
    Gâte les habitations au hasard,
    La course au contrôle paraît irréel...
    La tolérance se fait rare
    La survie est alors acclamée
    La soif d'exister en est la clé,
    La réponse à un gaspillage abusif,

    Coule en abondance les larmes des plaintifs...

    23/07/10
          
    --------------------------- LES LAMENTATIONS DE LA CHAMBRE 666
     

    Une allumette se consume
    Une assiette sale repose sur le chevet
    Un fantôme se promène muet
    Tout en raclant le bitume.
    Il se dirige dans une seule direction,
    Se penche brusquement sur un lit miteux
    Le mouroir du prochain défunt soucieux
    D'être impuissant à toute action

    Aveugle dès la naissance,
    Bossu par une hérédité génétique
    Sourd suite à une destin tragique,
    Sa vie est synonyme d'impuissance...
    Pourtant, il dort paisiblement
    Dans les méandres de ses pensées
    Un souffle glacial s'est imposé
    L'air devient irrespirable, pesant

    Une ombre se dessine et s'élargit
    La lumière ainsi, fuit
    Un hymne à la mort s'entend
    Un miroir se brise violemment
    La chambre six six six
    Appelle une âme errante
    Une destructrice des plus menaçantes

    L'homme se réveille et tend un crucifix
    Un cri puissant fend l'air
    Une seconde de plus, c'était sa perte
    Ses lamentations sont encore ouvertes !

    21/07/10
    Dédié à Stephen King ^^
      
    ---------------------------  ANGE MORTUAIRE
       
    La nuit avale les ombres du paysage
    La brume dissimule les âmes vagabondes...
    Le cimetière devient un mirage
    Où s'élève d'étranges ondes
    Une aura au loin frôle un buisson
    Et provoque une envolée de pigeons
    La lune adoucit les peurs redoutées,
    Les vérités cachées par les années écoulées
    Puis un son glaçant retentit
    Un frisson jaillit,
    Un cri lointain émerge de nulle part
    Une odeur amère se pare
    Acre, puante... elle émane de la terre
    Et rampe vers les âmes chères,
    Apeurées, victimes et innocentes
    La sueur perle sur cette lente attente
    Ce lieu devient peu à peu trop calme...
     
    Soudain, au loin, une élégante dame
    Elle chantonne dans une langue ancienne
    Elle captive l'attention terrienne
    Sa robe blanche glisse sur le sol
    Ses yeux fixent ce ciel d'un noir infini
    Un rire strident s'échappe de cette folle
    Une main alors perse sa tombe bénie
     
    Maintes mains pointent à l'horizon
    Maintes formes s'agenouillent à l'unisson.
     
    20/07/10
      
    --------------------------- QUE TOUT DELAISSE
      
    Laisse-moi cette compresse
    Presse-la encore, Déesse...
    Les enfers naissent de tes caresses
    Oh ma maitresse, tu me délaisses
     
    Je fabule et te supplie
    Retourne toi, contemple ton bel-ami
    La cicatrice, difficilement, se lice
    L'infection gravite et s'immisce
    Je suis un misérable en peine
    Je suis la souffrance vaine
     
    Oh ma Déesse, je tresse
    Une messe pour te convier à Grèce
    Oh ma maitresse, que tous acclament
    Tu caches une lame
    Sous tes jupons frivoles
    Et chuchote des vers amers,
    Des affabulations en fer,
    Et ensuite, tu t'envoles...
    Nous restons l'esprit enchainé
    Par tes merveilleuses grâces
    Mais pourtant nous sommes lasses
    Désemparés, attristés, menottés
     
    Oh maitresse, je décompresse
    Oh Déesse, je te délaisse
    Lentement, irrévocablement
    J'essaye d'oublier nos doux instants
    J'essaye de prendre un nouveau virage
    Cela sera bien plus sage
     
    29/06/10