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POESIE D'AUJOURD'HUI PAR SOYAM DREAMWORDS - Page 3

  • RECUEIL DES POESIES PRINTANIERES

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    --------------------------------  LA MAJESTUEUSE


    La Majestueuse est de retour.
    Son long voile immaculé de blanc
    Intrigue toujours autant les enfants.
    Elle est porteuse d’Amour.

    Elle me dévisage du coin de l’œil,
    Je perds alors tout orgueil.
    Ses cheveux bruns dans le vent,
    Sa robe de dentelle et ses yeux de chat :
    Je n’en reviens toujours pas
    Elle approche, lentement.
    Pieds nus dans la neige, le froid…

    Si elle avait des ailes, elle s’envolerait
    Mais il lui manque la foi.
    Un enfant s’approche, il aimerait
    Toucher cette chose, ce mirage.
    Une larme blanche coule sur sa joue
    Elle disparaîtra bientôt de ce paysage.
    L’instant est intense mais court.

    La voilà devant moi, la Majestueuse.
    Elle frôle alors ma main
    Elle me sourit, heureuse,
    La Majestueuse reprend son chemin.

    14/12/06

    --------------------------------  LA BÊTE DES HORREURS


    La Belle des temps modernes
    Ne voulait pas d’une vie terne,
    Mais plein d’instants excitants
    Partagés avec son amant !

    Assise près d’une fontaine,
    Belle scrutait la Laideur :
    La Bête des Horreurs !
    Pourtant ses paroles semblaient saines…

    D’ailleurs ses propos l’attiraient ;
    La Bête avait toute sa tête !
    Et même si Belle avait une dette,
    Plus jamais ce souci ne l’accablerait

    Car la Bête lui accordait tout…
    Belle voulait de la distinction,
    Alors tous deux utilisaient des « vous ».

    Belle s’entichait de cette relation ;
    L’explosion d’un amour fulgurant
    Se préparait, dorénavant.
    La Bête, pleine d’attentions délicates
    Offrait une gamme de loisirs ;
    Des heures de rire…

    Belle n’étant point ingrate,
    Partageait la bonne humeur
    Pour s’éloigner de la Fureur.

    A la fin de l’hiver,
    Ils s’étaient liés d’amitié…

    La Bête ayant pitié
    De retenir cet être cher,
    Laissa Belle faire son choix :
    Rester sous son toit,
    Ou s’en retourner…

    Belle ne pouvant se passer
    De cet esprit si pondéré ;
    Avoua son envie d’une union…

    Alors, instantanée fut la fusion
    De la Bête en Prince charmant :
    L’occultisme devenait omniprésent !

    30/10/01

    --------------------------------  CHALEUR INTENSE


    Lève les yeux,
    Je t’en supplie !
    Souris,
    Je le veux !

    Rapproche-toi
    De moi...
    Serre mon corps
    Plus fort !

    Embrasse mon visage,
    Je serai sage...
    Caresse mes cheveux
    De tes doigts studieux !

    Souffle dans mon cou
    Tel un fou,
    Le passionné
    Epris de sa bien-aimée !

    26/05/00

     

    --------------------------------  LE RETOUR


    Dans la clarté du ciel
    Se reflètent mes séquelles…
    Peu à peu, je m’éveille
    Aux signes de l’au-delà :
    Je me dérobe du trépas…

    J’ai visité l’Olympe furtivement ;
    Un séjour sous les firmaments,
    Un spectacle surnaturel :
    M’aurait poussé des ailes !
    J’ai franchi les portes de l’Eden
    Sans avoir les grâces d’une reine…
    Je me dirigeais, la tête renfrognée,
    A la rencontre d’une divinité.
    Je me promenais en solitaire :
    Pour moi, tout était clair…
    Je découvrais un monde abandonné
    Où grouillaient des papillons noirs…
    Ces lieux semblaient si dérisoires,
    Tant la solitude s’était imprégnée…
    Le besoin de goûter
    Encore aux instants suintants,
    Aux plaisirs tant désirés,
    Aux supplices révoltants,
    Crépitait en moi, en silence.

    Mes yeux fixent la nuée…
    Autant s’étaient amplifiées mes souffrances
    Autant elles sont noyées
    Dans le courant du bonheur :
    Ce n’est pas encore mon heure !

    2000

    --------------------------------  AGIR


    Si personne ne fait rien,
    Le jour disparaîtra
    Et la peur s'installera.
    Le monde est tien !

    Si personne n'agit,
    Les enfants de demain
    Auront souvent faim.
    Ils attendront la magie...

    Si personne ne fait rien,
    L'air sera trop noir
    Pour respirer bien.
    Le monde est ton miroir !

    Si personne n'agit,
    Grise deviendra la vie.
    L'homme doit sauver
    La nature et ses beautés.

    Si personne ne fait rien,
    Il sera trop tard pour pleurer
    Le désastre installé.
    Pense à demain!

    9/03/05

     

    -------------------------------- CHALEUR INTENSE

     


    Lève les yeux,
    Je t’en supplie !
    Souris,
    Je le veux !

    Rapproche-toi
    De moi...
    Serre mon corps
    Plus fort !

    Embrasse mon visage,
    Je serai sage...
    Caresse mes cheveux
    De tes doigts studieux !

    Souffle dans mon cou
    Tel un fou,
    Le passionné
    Eprit de sa bien-aimée !

    26/05/00


    -------------------------------- STOÏCK ET SPOÏCK

     

     

    « Un long récit poétique ! »
    Me demande la princesse Stoïck.
    Et bien, je vais m’y consacrer
    Si telle est votre volonté…

    Dans le village des songes
    Une petite souris ronge
    Son bout de fromage
    Lequel la rend sage !

    Aujourd’hui, Lundi
    Elle restera une souris
    Tel est le sort jeté
    Par l’illustre Sainteté.

    Demain, Mardi
    Elle aura sa dose de cris
    Car devenir un démon,
    Plus rien ne tourne rond !

    Après demain, Mercredi
    Les hypothèses avec des si,
    Elle y pensera comme à l’accoutumer
    Sous sa forme initiale, en princesse désabusée !

    Dans trois jours, Jeudi
    En gitane démunie
    Spoïck cherchera le chemin
    Pour éviter sa triste fin

    Après quatre jours, Vendredi
    Toujours la même manie
    Trouver le sorcier Orisible
    Tout en étant invisible !


    Enfin, Samedi
    Par une sombre magie
    Elle perdra l’usage de la parole,
    Et on la prendra pour folle !

    Finalement dimanche
    Ce sera sa Revanche !
    Orisible contre Stoïck :
    Un combat tragique !


    Mon récit touche à sa fin
    Stoïck applaudit, elle tape des mains…
    Je suis aux anges,
    Alléluia : ça m’arrange !

    8/12/00

     

    -------------------------------- LIEU MAUDIT

     


    Au bout d’une rive
    Se dresse un cimeterre en ruine...
    Rare sont les fouines,
    Mystères et morts y vivent.

    Un amas de végétations
    Recouvre chaque sépulture...
    Le silence est un mur,
    Il s’est échoué dans l’inactivation.

    Un intrépide se risque
    A découvrir ce lieu hanté !
    Déjà le guettent les damnés
    Et il n’a même pas de trique !

    L’endroit est de moins en moins clarteux,
    Se forme un voile de brume...
    Sa torche, il l’allume
    Mais baigne toujours le nébuleux.

    Soudain des ongles pointus
    Lui griffent le long de ses joues...
    Face à lui : des yeux d’hiboux !
    Pris d’effroi, il courut...

    Il trébucha, et pleura...
    N’y avait-il plus d’espoirs ?
    Maudits... Il l’était ce territoire !
    Une main s'attarda et le caressa...

    30/03/01

     

  • INDOCHINE

     

     

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    -------------------------------- Le MYTHE

     

    Les lumières vibrent…
    Je me sens libre !
    La créature s’agite, là-bas.
    Peut-être me prendra-t-il le bras…

    Sa voix porte et m’emporte,
    Telle une bourrasque de vent
    Emplie d’encens :
    Son univers me transporte !

    Le regard noir et énigmatique,
    Il traverse la scène
    Et me voit à peine…
    C’est une créature diabolique !

    Elle baisse la tête timidement,
    Se retourne, court, s’arrête…
    Tel un petit enfant :
    Il en fait qu’à sa tête !

    Le rythme s’embrase,
    Il est en phase
    Avec l’orchestre.
    Il est le maître !

    La créature nous montre son dos,
    Ses mains implorent le ciel.
    Il est comme un ado
    En plein éveil.

    Il va bientôt
    Tirer sa révérence …
    C’est trop tôt…
    La créature tire sa révérence.

    30/03/06

    dédié à Nicola Sirkis

     

    -------------------------------- SIX SIX SIX


    Si les étoiles pouvaient me guider,
    Indochine serait à porter de mes yeux.
    Xéno, je veux faire un vœu!

    Si la lune couvrait mes rêveries étoilées,
    Indochine serait le phare de l'océan.
    Xéno, prête-moi des pas de géants!

    Si le phare se trouvait devant moi
    Indochine créerait un tumultueux émoi.
    Xéno, j'attends encore une fois.

    06/06/06

    -------------------------------- LE MENSONGE


    Son destin l'a rattrape
    Et le ciel obscurcit ses pensées...
    Le malheur la frappe.
    Elle risque de pécher!

    Elle attend son amant
    Depuis si longtemps.
    Elle attend son retour
    Depuis sa tour!

    Elle cache sous une ombrelle
    Ses désespoirs grandissant.
    Elle perd pied à chaque instant
    Elle lui sera fidèle...
    Elle a égaré son bonheur:
    Se fane cette fleur!

    Elle attend son amant
    Depuis si longtemps.
    Elle attend le retour
    De son grand amour!

    Sa voix sombre dans l'obscurité,
    Ses sentiments sont emprisonnés
    C'est la fin. Elle se résigne
    A oublier le monde extérieur,
    Elle n'a plus peur!

    Elle attend son amant
    Depuis si longtemps.
    Elle attend le retour
    De son grand amour.
    Elle attend son retour
    Depuis sa tour.

    Elle attend,
    Elle se ment.

    3/04/06


    -------------------------------- LA FILLE DES DAMNES


    Noir est le soleil,
    Le monde n'est plus merveille.
    Les nuages, couleur gris cendré
    Rapellent nos souvenirs du passé...
    Tu as finis par te faner,
    M'exaspérer, toi la fille damnée.
    Seul mon cœur rêve encore
    Hélas, je connais tes tords...

    Laisse-moi finir ma vie
    Loin de toi, oublie moi!
    Je ne puis me fier à toi...
    Va-t’en, je t'en prie
    Je veux vivre en paix
    Sans la filles des damnés.

    Un jour je reconstruirai un avenir,
    Je continuerai d'avancer ;
    Un pas en avant, les souvenirs
    s'évanouiront dans un ciel argenté.
    Après l'orage, une arc se dessinera
    Tu verras la vie continuera

    Laisse-moi finir ma vie
    Loin de toi, oublie moi!
    Je ne puis me fier à toi...
    Va-t’en, je t'en prie
    Je veux vivre en paix
    Sans la filles des damnés.

    Ainsi se termine notre histoire,
    Va-t’en... Au revoir...

    20/04/06


    --------------------------------  LA REINE DES PAPILLONS


    Le papillon risque de s'envoler,
    Ses couleurs changent encore,
    Elle partira vers l'aurore
    Je ne la verrai plus jamais...
    L’été était inoubliable,
    J'ai été trop raisonnable.
    Elle s'en ira loin de ce paysage
    Elle n'est pas à mon image...

    Dors, petit ange ...
    Dors, dans mes bras
    Souris moi, petit ange...
    Je veux t'emmener là-bas
    Ou le temps n'existe plus,
    Ou l'amour est en fût;
    La découverte de ses sentiments
    Est à son apogée.
    C'est comme un vin destiné
    A de grands moments.

    La chenille a changé,
    Sa beauté m'hypnotise.
    A cote d'elle gisent
    Nos souvenirs, le passé.
    Rien ne sera comme avant,
    Souffle le vent
    Dans une direction maussade.
    J'en suis malade !

    Dors, petit ange ...
    Dors, dans mes bras
    Souris moi, petit ange...
    Je veux t'emmener là-bas
    Ou le temps est sur pause,
    Tu éblouiras trop les roses

    Dors petit ange,
    Dors dans mes bras...

    Si tu t'éloignes trop,
    Que vais-je devenir?
    Fais-moi plaisir...
    Je n'ai plus assez de mot
    Mais je te veux toujours,
    Tu es mon amour.

    Dors, petit ange ...
    Dors, dans mes bras
    Souris moi, petit ange...
    Je veux t'emmener là-bas
    Ou le temps est sur pause,
    Tu éblouiras trop les roses
    Dors petit ange,
    Dors dans mes bras...

    3/05/06

    -------------------------------- HOMME DE POUVOIR


    Dans le noir absolu, je vois
    L'objet de mes tentations.
    Je ne cesse de garder la foi
    Bientôt je l'aurai en ma possession...
    Je prie, j'embrasse ma croix
    Tel un moine en transe.
    Elle n'aura pas le choix
    Je vais transpercer d'une lance
    Son cœur, tu es à moi
    Mon costume noir t'attire
    Je suis tel un Sir
    Qui interpelle toutes les demoiselles.
    Ma cape me donne des ailes
    Je vole au-delà des limites des cieux
    Bientôt on me glorifiera tel un dieu
    Tu seras la première victime
    Le sacrifice ultime.
    N'ai pas peur,
    C'est ton heure.

    18/05/06

     

    -------------------------------- UN JOUR SUR DEUX


    Un jour sur deux
    Nos regards se croisent,
    Deux fois sur deux
    On se toise.
    Un jour peut-être
    Je lui donnerai ma lettre.

    Je lui ferai comprendre
    Par des mots doux
    A quel point je suis tendre,
    A quel point je suis fou...
    Ma timidité ronge en profondeur
    Mon cœur noir de peur.
    Dès que je la vois
    Je n'ai plus de voix.
    Dès qu'elle s'éloigne trop
    Je voudrais m'immerger dans l'eau

    Un jour sur deux
    Nos regards se croisent,
    Deux fois sur deux
    On se toise.
    Un jour peut-être
    Je lui donnerai cette lettre.

    J'ai peur de sa réaction,
    Je me régénère en sa présence.
    S'il n'y a pas de place pour une romance
    Je ne ressentirai plus de sensation.
    Ne rien dire, juste rougir
    Pour ne pas la faire fuir.

    Un jour sur deux
    Nos regards se croisent,
    Deux fois sur deux
    On se toise.
    Un jour peut-être
    Je lui donnerai cette lettre.

    17/01/07


    --------------------------------




    Qu'a-t-il pu penser ?

    Je ne puis oublier
    L'instant où je lui ai donné
    Ce mot empli d'éloge.
    Encore, je m'interroge…
    L'a-t-il aimé ?

    Je ne saurai
    Certainement jamais…
    Il a du jeter
    Ce bout de papier !
    L'a-t-il interpellé ?
    L'a-t-il gardé ?

    Non, je ne le saurai
    Certainement jamais !
    A-t-il pu le lire ?
    Cela me fait frémir
    Car j'ose imaginer
    Son sourire se dessiner
    Sur chaque strophe…
    Mais peut-être a-t-il été amorphe ?

    Attendre, ne rien savoir…
    La vie est faite ainsi.
    Mais je garde espoir
    Car rien n'est fini,
    La vie est un jeu
    Sans cesse le feu
    Risque de me blesser...
    Mais je devais essayer

    Je ne saurai
    Certainement, jamais…
    Jamais…

    Ce court instant restera gravé
    Dans mon esprit tissé de rêves étoilés


    06/04/06